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Pêche responsable : les bonnes pratiques pour pêcher dans les zecs
Dans le réseau des zecs, on a la conservation de la faune aquatique tatouée sur le cœur. Préserver nos plans d’eau, c’est s’assurer que la pêche reste une activité vivante et accessible, aujourd'hui comme pour les années à venir.
Mais pour assurer une saine gestion de la faune, nous ne pouvons pas agir seuls : nous avons besoin de partenaires engagés. Vous êtes un pêcheur ou une pêcheuse? Eh bien, sachez que vous êtes un acteur clé dans cet effort collectif!
En adoptant quelques bonnes pratiques de pêche responsable, vous contribuez directement à garder nos territoires en santé. Ensemble, on fait équipe pour protéger ce qu'on aime… une prise à la fois!
Se renseigner avant de lancer sa ligne : une base essentielle!
Tout bon pêcheur le sait : il existe plusieurs règles à suivre pour pratiquer la pêche sportive au Québec. Ces règlements précisent, entre autres, les zones de pêche, les dates d’ouverture, et les règles propres à chaque espèce.
Petit rappel important : ces règlements peuvent changer d’une année à l’autre. C’est pourquoi il est essentiel de prendre l’habitude de vérifier les informations à jour avant chaque saison. Nous vous invitons à consulter les sites web des zecs, qui sont mis à jour tout au long de la saison, pour vous fournir l’information spécifique à leur territoire et à l'état des plans d'eau.
Autre point à garder en tête : le quota n’est pas un objectif, mais bien une limite à respecter. Il indique le nombre maximal de prises permis par espèce et par plan d’eau, dans le but de protéger la ressource.
Enfin, respecter ces règles, c’est aussi aider à réduire la pression de pêche sur les milieux aquatiques. Mais c’est quoi, exactement, la pression? C’est tout simplement l’impact qu’un trop grand nombre de pêcheurs ou de captures peut avoir sur une population de poissons. Une pression trop forte peut nuire à l’équilibre naturel du plan d’eau et compromettre la vitalité de la faune pour les saisons à venir.
Psst! Et non, on ne ferme pas un lac en pleine saison juste pour vous embêter!
Si votre zec doit fermer un plan d'eau au cours de la saison, c’est simplement parce qu’il a atteint sa limite de pression. En le fermant, on donne un coup de pouce à la population de poissons pour qu’elle reste en santé… et pour que vous puissiez continuer d’en profiter pendant encore bien des saisons!
Payer son droit de pêche : un petit geste qui fait toute la différence
Ça peut sembler anodin, mais payer son droit de pêche auprès de la zec, c’est poser un geste concret pour la protection de nos plans d’eau. En 2025, le montant maximal pour un droit de pêche journalier est fixé à 32,12 $ par personne.
Ce montant,est directement réinvesti dans la mission des zecs : entretien des accès aux lacs, ensemencement de certains plans d’eau, suivi des populations de poissons, surveillance des territoires pour protéger la faune, sensibilisation des pêcheurs et bien plus encore!
Bref, en payant votre droit de pêche, vous donnez un coup de pouce direct à la préservation de nos ressources… tout en profitant pleinement de votre journée sur l’eau.
Nettoyer son embarcation pour protéger les plans d'eau contre les espèces aquatiques envahissantes
On entend souvent parler des espèces aquatiques envahissantes (EAE), mais sait-on vraiment ce que c’est… et pourquoi c’est un enjeu?
Les EAE, ce sont des plantes, animaux, algues ou micro-organismes, d’eau douce ou marins, qui se retrouvent dans un milieu où ils ne vivaient pas naturellement. Une fois introduits, ces espèces peuvent se multiplier très vite, car ils n’ont souvent aucun prédateur naturel pour freiner leur expansion. Résultat : ils prennent la place des espèces indigènes, modifient les habitats et déséquilibrent tout l’écosystème. C’est encore plus préoccupant lorsqu’ils menacent des espèces déjà en péril.
Et ce qu’on oublie souvent, c’est que ces espèces invisibles à l’œil nu, comme certaines algues, bactéries ou larves qui peuvent très bien voyager discrètement sur la coque de votre embarcation, vos rames ou même dans l’eau stagnante au fond de votre chaloupe. D’où l’importance de nettoyer soigneusement votre équipement entre chaque plan d’eau.
- Inspecter : retirez la boue, les plantes et les débris visibles de votre embarcation.
- Vider : assurez-vous de vider toute l'eau présente dans l'embarcation et ses accessoires, tels que les glacières, les déchets, etc.
- Laver : nettoyez soigneusement l'entièreté de l'embarcation et des accessoires comme les rames et les cannes à pêche. Le lavage à haute pression et à eau chaude, disponible dans les stations de lavage, est recommandé pour une décontamination complète.
S'informer sur les bonnes pratiques pour faire remise à l'eau réussie
Que ce soit par choix ou en raison de la réglementation, la remise à l’eau est une pratique fréquente. Mais attention : elle n’est pas sans conséquences. Les poissons remis à l’eau ne sont souvent pas comptabilisés dans les statistiques de capture… et certains ne survivent pas à la manipulation.
Par exemple, environ 25 % des ombles de fontaine capturés sont relâchés, mais parmi eux, près de 30 % ne survivent pas. Même bien intentionnée, la remise à l’eau peut donc avoir un impact réel sur la ressource.
C’est pourquoi le Réseau Zec encourage à limiter cette pratique lorsque possible. Et lorsqu’elle est nécessaire, il est essentiel d’adopter les bons réflexes pour maximiser les chances de survie du poisson : manipulation délicate, temps de sortie de l’eau réduit, etc.
Psst! La remise à l’eau peut aussi être pratiquée volontairement, même en dehors des périodes obligatoires, pour contribuer à la santé et à la durabilité des populations de poissons.
Déclarer ses prises de pêche à la sortie du territoire
Déclarer ses prises de pêche, c’est bien plus qu’une simple obligation légale. Ces données sont essentielles pour assurer une gestion durable des ressources. Grâce aux déclarations des pêcheurs, les gestionnaires de la faune peuvent suivre l’évolution des populations de poissons et ajuster les mesures de gestion en conséquence, que ce soit à l’échelle d’une zec ou à l’échelle provinciale.
Chaque pêcheur joue ainsi un rôle clé dans la préservation de la ressource. Omettre de déclarer ses prises constitue une infraction, mais au-delà de l’aspect réglementaire, des déclarations erronées ou incomplètes peuvent fausser les données et nuire à la gestion des espèces. Votre collaboration est donc essentielle pour protéger la pêche d’aujourd’hui et de demain.
Pour vous aider à bien faire vos déclarations, on a créé un petit guide pratique auquel vous pourrez vous référer au moment de déclarer vos prises à la sortie du territoire de la zec.
Conseil de pro : téléchargez le guide, faites une capture d’écran avec votre téléphone cellulaire et gardez-le à portée de main. Ainsi, vous y aurez accès même sans réseau!
Ensemble pour une pêche durable
L’équipe de Réseau Zec vous remercie de poser des gestes concrets en adoptant les bonnes pratiques de pêche responsable. Votre engagement fait une vraie différence pour la saine gestion de nos territoires, et nous vous en sommes sincèrement reconnaissants.
Bonne saison de pêche à tous!